STAR RANK HUNTER

Chapitre 297 - École Secondaire de Baelenbaatar [Partie 1]

Bien qu’ils aient maintenant un nouveau magasin, ils décidèrent de garder l’ancien dans la zone des roturiers pour le moment. L’avenir de cette boutique pourrait être discuté après le retour du vieux Chang. En ce moment même, Chang Cinq se remettait d’une opération chirurgicale complète, alors Cillin reprit la tâche de surveiller Chang Cinq tous les deux jours afin que le vieux Chang puisse profiter d’un peu plus de repos.

Il y avait une règle claire selon laquelle l’hôpital était interdit tous les animaux, mais pour une raison quelconque, tous les médecins et infirmières semblaient être devenus aveugles lorsqu’ils traversaient chambre de malade où un chat gris mangeait ouvertement des biscuits au poisson et des cochonneries avec Chang Cinq. Ils feignaient tous l’ignorance.

Chaque fois que Cillin allait rendre visite à Chang Cinq, il amenait les triplés avec lui pour qu’il se sente plus détendu. Une bonne psyché améliorait naturellement le taux de récupération.

« Cillin, c’est toi qui as fait tout ça pour Chang Cinq, n’est-ce pas ? » Demanda le vieux Chang à Cillin à l’extérieur de la chambre. Cette question restait dans son cœur depuis très longtemps. Maintenant que Chang Cinq se remettait bien et que l’inquiétude qui le tourmentait depuis de nombreuses années avait finalement disparu, le vieux Chang avait envie d’obtenir des réponses.

Cillin jeta un coup d’œil aux quatre petits camarades bavardant et riant entre eux et répondit : « Non. Il est vrai que j’ai payé une partie des frais médicaux, mais le reste, eh bien je ne suis pas encore en mesure de le faire. »

Le vieux Chang fronça les sourcils. « Alors… était-ce le gros propriétaire de magasin d’avant ? »

« Ce n’est pas lui non plus. » Cillin secoua la tête.

Le vieux Chang était vraiment perplexe cette fois. Il était juste un roturier de la classe inférieure, et il n’avait aucun lien avec un noble. Si tel avait été le cas, la maladie de Chang Cinq n’aurait pas traîné jusqu’à présent, et Chang Un et Chang Deux ne seraient pas décédés à un jeune âge.

« Allez, donne-moi la réponse, Cillin. Au moins, je saurai à qui rembourser la faveur plus tard dans le futur. »

Cillin sourit. « Ce n’est qu’un petit problème pour lui, vraiment. Il n’est même pas intéressé par le million que le grassouillet m’a donné. »

Au moment où Cillin mentionna cela, le vieux Chang se rappela immédiatement Bel qui surveillait actuellement le magasin. Il était tellement surpris qu’il en avait la chique coupée. « C’était… Bel ? »

« Ouais. Mais il vaut mieux que vous gardiez le silence à son sujet ; il ne veut pas que trop de gens le sachent. »

« Oh, je comprends cela au moins. » Le vieux Chang soupira. Compte tenu de ses moyens, Bel était sans aucun doute un noble. Il n’avait vraiment pas imaginé que le jeune homme qui s’était enfui vers la zone des roturiers afin d’y travailler serait un noble. Les gens avaient raison ; la pensée des nobles ne pouvait être jugée par le bon sens. Sinon, pourquoi aurait-il couru dans un endroit pauvre et miteux comme la Rue des Garagistes et se tourmenter autrement ?

Bel n’avait aucune idée de la conversation entre Cillin et le vieux Chang, mais il ne se serait pas soucié de cela même si son aide à Chang Cinq était connue. Un mois était presque écoulé et il partirait bientôt à la recherche d’une autre cible.

Bel bâilla. Les deux robots de service étaient suffisamment capables de gérer les ventes de pièces, alors pour le moment, il s’assoupissait et pensait à ses prochains projets. Il préférait être battu à mort que de retourner chez lui. Il lui avait fallu beaucoup d’efforts pour s’échapper jusqu’ici, il n’y avait donc aucun moyen qu’il revienne avant de vivre pleinement la vie. Il n’aurait pas beaucoup de chances de sortir voir le monde s’il était attrapé par son père.

Il était différent de ce grassouillet nommé Sizer Fleka. Fleka était le concepteur principal et le cadre supérieur d’une grande entreprise familiale, il était donc naturel que sa famille le kidnappe chez lui après une période prolongée. Mais Bel n’avait en sa possession que la liberté. Ah, la liberté est une si bonne chose !

Mettant de côté la justesse derrière le soi-disant concept de liberté de Bel, il était vrai qu’il était plus insouciant que Fleka.

Bel n’arrivait pas à penser à un bon endroit où aller, peu importe comment il essayait, et ses deux mauvais amis étaient aussi occupés avec leurs propres affaires. Hmm, Ulaganuo s’était sacrifié pour ses frères et ne s’était pas encore échappé, et Gen Xingming – bah, il ne fait aucun doute que ce bâtard court les jupons en ce moment.

Quand tous les trois avaient décidé de sortir de leur ’emprisonnement’, ils avaient tiré au sort comme ils le faisaient normalement pour décider de la personne qui allait couvrir leur retraite. C’est ainsi que le malchanceux Ulaganuo avait hérité de ce rôle malheureux, à nouveau. Ffffff, ce gamin est vraiment malchanceux. Non seulement il n’a pas réussi à s’échapper, mais il a même été ramené à l’armée afin que son esprit puisse être ‘trempé’. Son père n’arrêtait pas de se plaindre de la façon dont il souhaitait que son garçon ait la volonté de Blizzard et n’agisse pas comme le gâchis inutile qu’il était. Eh bien, volonté mon cul, a-t-il changé sa position debout ou assise malgré des centaines et des milliers de ‘trempage’ ?

Pendant que Bel réfléchissait à des choses, Cillin était revenu avec les trois enfants.

Afin de faciliter les déplacements à l’intérieur de la ville, Cillin avait dépensé 100 000 MB pour acheter une voiture volante. La voiture volante qu’il avait achetée était extrêmement courante, et toute personne ayant un niveau de vie légèrement meilleur aurait choisi d’acheter une voiture différente. Cependant, aucune de ces voitures n’avait une cote de sécurité plus élevée que la voiture de Cillin parce qu’il l’avait modifiée lui-même. Chaque fois qu’il allait à l’hôpital, il emmenait les triplés dans cette voiture. Cela leur évitait de se battre pour les taxis.

« Est-ce que Chang Cinq va bien ? » Demanda Bel. À en juger par Cillin et l’expression de tous les autres, Chang Cinq devait plutôt bien se remettre.

« Il va bien. La 3ème étape de la période de convalescence a déjà commencé et il quittera l’hôpital après cinq jours supplémentaires de traitement. » Dit Cillin en entrant après avoir garé la voiture.

« As-tu fini de planifier tes projets futurs ? » Demanda Cillin après avoir remarqué l’air misérable sur le visage de Bel.

« Je suis tellement secoué ! » Se plaignit Bel la main appuyée sur son menton comme une femme au foyer aigrie.

Cillin eut un rictus et  ignora le mec avec son esprit tordu, partant ranger certaines pièces détachées. Bien qu’il ait repris le magasin de pièces détachées du Grassouillet, il avait remarqué qu’il y avait encore des espaces vides à l’intérieur. Les deux robots de service étaient suffisants pour gérer les ventes des pièces, et il supposait que le vieux Chang s’ennuierait à mort une fois que tout serait réglé. C’est pourquoi il dégagea un espace à utiliser comme zone de réparation ; de cette façon, le vieux Chang pourrait accepter une commande de réparation ou deux chaque fois qu’il en aurait envie. Bien sûr, la décision ultime était entre les mains du vieux Chang. Il avait juste nettoyé l’espace un peu plus tôt.

« Hé, qu’est-ce que tu vas faire, Cillin ? Vas-tu rester ici et surveiller la boutique pour toujours ?  » Demanda Bel en s’approchant. Bien qu’il ne connaisse Cillin que depuis peu, il était sûr que ce dernier ne resterait pas longtemps ici.

Cillin but un verre d’eau avant de répondre : « Je n’ai nulle part où aller, et c’est mon seul endroit pour me reposer en ce moment. Cela étant dit, une fois que l’état de santé de Chang Cinq se sera stabilisé, je partirai un moment et j’irai rendre visite à Chang Trois et Chang Quatre pour eux. »

Après avoir déménagé dans le nouveau magasin, le vieux Chang avait contacté Chang Trois et Chang Quatre et les avait informés de l’adresse et du numéro de contact du nouveau magasin. Le signal de communication à l’intérieur de la ville était bien meilleur qu’à l’intérieur de la zone des roturiers, donc la communication vidéo était beaucoup plus fluide. À travers l’écran, Chang Trois et Chang Quatre avaient pu voir les deux membres spéciaux de la famille, Cillin et le chat gris.

Les frais pour les appels trans-planétaires n’étaient pas quelque chose qu’un roturier de la classe inférieure pouvait supporter, c’est pourquoi ils ne se parlaient que tous les trois, cinq ou dix jours pour économiser de l’argent. Quant aux familles dont les membres ne partageaient pas de très bonnes relations, les appels pouvaient facilement être espacés de plusieurs années. Maintenant que leurs conditions de vie s’étaient améliorées, le vieux Chang avait hâte de les appeler tous les quelques jours. En fait, il aurait attendu chaque jour le communicateur si Chang Cinq n’avait pas besoin de son attention.

Mais maintenant que leurs nouvelles identités avaient été traitées, il était temps de mettre à jour également certaines des données de Chang Trois et Chang Quatre. Cillin allait apporter les documents adéquats puisqu’il allait leur rendre visite de toute façon.

« C’est super ! » Les yeux de Bel s’illuminèrent. « Laisse-moi partir avec toi ; c’est une bonne chance de voir s’ils ont de bons emplois là-bas aussi ! Si je me souviens bien, Trois et Quatre étudient dans une école célèbre de la région stellaire locale appelée Baba Tar ou quelque chose comme ça, non ? »

Cillin : « … C’est Baelenbaatar. »

Je le savais, aux yeux de ce prince, le soi-disant top 10 du collège de la 23e zone de l’Empire n’est rien de plus qu’un baba ! (NdT : Baba est un type de pain épais, rond et lourd qui est préparé nature ou avec diverses garnitures par le peuple Naxi du nord-ouest du Yunnan, en Chine)

À l’intérieur du grand bâtiment du centre-ville.

Mussuo se frotta les deux yeux et dit : « Ichechi, mes paupières n’arrêtent pas de trembler. Pensez-vous que notre prince prépare à nouveau des idées pourries ? »

Ichechi ne répondit pas, mais son expression avait certainement l’air un peu constipée.

Connaissant leur prince depuis de nombreuses années et ressentant littéralement les présages, ils savaient que leur prince était sur le point de commencer une nouvelle expérience.

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