STAR RANK HUNTER

Chapitre 276 - La mort du Loup Solitaire [Partie 2]

Contrairement aux parasites qui préféraient s’accrocher à un hôte vivant, ces parasites préféraient les cadavres. Par conséquent, ils tuaient l’hôte vivant après l’avoir sélectionné afin d’absorber les substances qui permettraient leur croissance à partir du corps de l’hôte mort. Cette substance n’apparaissait que lorsque l’hôte pourrissait.

Les lézards géants possédaient également certaines de ces substances, mais s’ils y allaient, ils rivaliseraient avec les lianes pour les nutriments. C’est pourquoi Oksulos était l’hôte le plus attractif dans cette zone.

Par rapport aux virus, la force d’un parasite résidait dans sa pensée indépendante.

Ce parasite figurait parmi les échantillons que Barthus lui avait donnés auparavant. Cillin les avait ensuite créés après avoir apporté quelques ajustements mineurs à leurs gènes.

Le poison sécrété par ces parasites pouvait abaisser rapidement la tension artérielle de l’hôte et empêcher la coagulation du sang. Un hôte moyen – même un avec des gènes de rang A – s’évanouirait immédiatement avant d’avoir une chance de lutter. Après cela, l’hôte continuerait de saigner pendant plusieurs heures jusqu’à ce que la mort arrive. Une blessure normale n’aurait pas eu une telle réaction non naturelle. Une blessure normale aurait arrêté de saigner très rapidement.

À présent, Oskulos pouvait clairement sentir que sa concentration n’était pas aussi forte qu’auparavant. Cette blessure que Cillin avait infligée à son corps n’avait pas non plus guéri immédiatement. Il saignait encore maintenant.

Les lianes encerclèrent Oskulos une fois de plus.

Cillin n’osait pas s’éloigner de cet endroit car il avait tout ce sur quoi il comptait. Aucune autre région ne possédait une telle quantité de lianes et un excellent environnement pour la croissance de ces plantes.

Oskulos devait vraiment souhaiter que Cillin quitte cet endroit maintenant, donc celui-ci ne devait pas réaliser son souhait.

Cillin se déplaça entre les lianes et les utilisa ainsi que les lézards géants comme couverture. Dès qu’il trouvait une opportunité, il tirait des aiguilles en fibres sur Oskulos et lui créeait des ennuis.

Oskulos trouvait l’attention des lianes très étrange : pourquoi ignoraient-elles Cillin et n’attaquaient seulement que lui ? Il était absolument certain que cette concentration anormale avait quelque chose à voir avec Cillin.

Cillin lui-même était très impressionné par la constitution d’Oskulos. Il ne pensait pas qu’il existât une constitution capable de résister aussi longtemps à la toxine du parasite.

Oskulos continuait à bloquer toutes les aiguilles en fibre que Cillin lui tirait dessus, mais il était sous une grande pression alors que de plus en plus de parasites volaient dans sa direction, et de plus en plus de toxines pénétraient dans son corps. À plusieurs reprises, il réussit presque à frapper Cillin, mais le garçon glissant réussissait à se dérober.

Quant à savoir pourquoi les lianes continuaient à courir après Oskulos, la réponse était quelque chose que ce dernier n’aurait jamais compris par lui-même.

Les aiguilles de fibre que Cillin avait tirées sur Oskulos ne contenaient pas seulement une substance hautement corrosive, mais aussi un agent qui excitait à la fois les lianes et les parasites. Tout comme la façon dont le sang d’Udoze avait provoqué la frénésie des lianes, le médicament avait également stimulé les lianes et cette race particulière de parasites jusqu’à ce qu’ils soient frénétiques. Même le sang qui coulait des corps des lézards ne les attirait pas autant.

Cillin lui-même ne pouvait pas dire combien d’efforts et de cellules cérébrales il avait dépensé pour créer cet agent. Il avait même expérimenté la toxine sur lui-même et constaté qu’il était incroyablement difficile de se défendre même avec sa constitution unique. Il avait même dû passer un peu de temps juste pour éliminer la toxine de son corps. C’est pourquoi il avait osé utiliser ce parasite contre Oskulos.

Avec la préparation vient la confiance, et avec la confiance vient l’opportunité.

Oskulos avait bloqué les aiguilles avec sa lame pendant tout ce temps, donc naturellement l’odeur de l’agent s’était accrochée à sa lame. Tant que sa lame resterait intacte, l’odeur ne disparaîtrait pas.

Oskulos détestait utiliser des fusils parce qu’il ne pouvait pas tuer tous ses trophées avec la même balle. Oskulos aimait beaucoup sa lame car il pouvait l’utiliser pour récolter la vie de ses trophées et faire frôler leur sang à sa surface. C’était comme si la vie même de son trophée coulait de la lame.

C’est pourquoi Oskulos n’avait jamais posé sa lame facilement ni ne l’avait lavée. Il n’aurait jamais imaginé que les actions inhabituelles des lianes et des parasites étaient toutes causées par sa lame.

À cet instant, Oskulos devait se concentrer sur trois choses différentes à la fois : premièrement, il devait s’éloigner des lianes ; deuxièmement, il devait empêcher les parasites de pénétrer dans ses organes internes et son cerveau ; et troisièmement, il devait arrêter les attaques occasionnelles de Cillin !

Oskulos était une personne qui détestait esquiver pour éviter ses ennuis. C’est pourquoi sa première réaction fut de couper les lianes lorsqu’il les avait rencontrées. Mais maintenant, il avait été poussé si loin qu’il n’avait en fait pas d’autre choix que d’esquiver.

Cela faisait longtemps qu’Oskulos n’avait pas ressenti cette colère. En ce moment, le corps entier d’Oskulos était enveloppé d’une épaisse aura meurtrière qui aurait déjà repoussé le citoyen moyen comme un aimant. Malheureusement pour lui, deux des trois êtres vivants qu’il combattait actuellement n’étaient pas humains du tout ! Même le seul homme qui était un humain était une espèce bizarre parmi sa propre espèce !

Cillin n’avait qu’un objectif en tête, et c’était de faire traîner cette bataille autant qu’il le pouvait !

Un des défauts d’Oskulos était qu’il était trop attaché à ceux qu’il étiquetait comme sa proie. De plus, il était actuellement enragé et donnait l’impression qu’il ne s’arrêterait jamais à moins que Cillin ne soit mort.

C’était exactement le genre de réaction que Cillin attendait d’Oskulos.

L’esprit d’une personne était toujours affecté par sa colère.

Il devait admettre que les attaques d’Oskulos quand il était enragé étaient effrayantes cependant ; l’homme avait transformé le cadavre d’un lézard géant en miettes d’un seul coup. Cillin devait remercier ses propres mouvements rapides et la couverture des lézards, sinon il aurait déjà été écrasé.

Cillin sortit un pistolet de l’anneau à motifs de feuilles alors qu’il esquivait une autre attaque d’Oskulos. En surface, il ne semblait pas différent du pistolet qu’il avait utilisé plus tôt. Les balles contenues à l’intérieur de la chambre étaient cependant différentes.

Oskulos ressentait un peu de regret en ce moment. Depuis quand les parasites avaient-ils commencé à envahir son corps ? Oui, c’était à ce moment-là. Lorsque le garçon avait fait du bruit alors qu’il enfonçait des balles dans son arme, il l’avait fait exprès. C’est pourquoi il était devenu alerte et avait mis plus d’attention sur les balles que sur les parasites volant vers lui à ce moment-là !

La toxine sécrétée par ces parasites était tout simplement trop puissante, même avec sa constitution. Il comprit qu’il mourrait s’il permettait à la toxine de continuer à aller plus profond comme ça, et qu’il devrait partir temporairement s’il ne pouvait pas descendre ce garçon en deux minutes. Il n’était cependant pas disposé à abandonner comme ça. Si ces salauds de l’armée apprenaient que lui, un Star Rank Hunter, était contraint à un tel état par un garçon inconnu comme celui-ci, s’ils voyaient l’état dans lequel il se trouvait en ce moment, il deviendrait absolument leur sujet de moquerie !

Pendant qu’Oskulos réfléchissait, Cillin se cacha entre les lianes et tira de nouveau sur lui avec son arme.

Huit balles volèrent vers Oskulos de huit directions différentes. Elles avaient presque cerné l’homme. Tu veux me forcer à reculer, n’est-ce pas ?

Je refuse !


 C’est à ce moment que l’obsession d’Oskulos l’amena à prendre la pire décision de sa vie.

Cillin n’avait pas tiré huit fois de suite lorsqu’il avait utilisé son arme plus tôt, mais Oskulos ne réfléchissait pas autant en ce moment. Il ne s’arrêta pas pour penser si ces huit balles pouvaient être différentes de celles qui avaient été tirées sur lui plus tôt, et il balança sa lame pour les bloquer toutes.

Cependant, les balles explosèrent en entrant en contact avec sa lame. Bien que relativement faibles, les explosions se produisirent à moins de cinq mètre d’Oskulos et l’impact rapproché l’affecta encore plutôt lourdement. Des blessures s’ouvrirent sur son corps alors que le sang coulait sur chacune d’entre-elles, et parce que la toxine du parasite avait agrandi ses vaisseaux sanguins et supprimé le processus d’hémostase, Oskulos avait perdu beaucoup de sang même si les blessures étaient minuscules au mieux.

Le sang d’Oskulos stimula encore plus les lianes alors qu’elles montaient vers lui.

Oksulos n’était encore qu’un homme et non une bête métallique. Ses blessures s’aggravèrent, et Oskulos savait très bien où se situait sa limite finale. Les nouvelles blessures provoquèrent la propagation de la toxine encore plus profondément qu’auparavant. Il avait donc besoin de temps pour se soigner et expulser la toxine à l’intérieur de son corps. La perte de sang qu’il avait subie commençait également à provoquer une hypoxie, donc ses mouvements étaient beaucoup plus lents qu’auparavant.

Après qu’Oskulos ait détruit une liane qui bondissait vers lui d’un seul coup de taille, il vit Cillin debout au milieu des lianes animées et des cadavres de lézards géants. C’était une vue qui refroidissait une personne encore plus que l’environnement glacial des régions polaires.

Cillin remarqua également le regard dans les yeux d’Oskulos et savait que l’homme avait décidé de se retirer temporairement, mais il ne baissa pas sa garde. Il se déplaçait constamment et ne donnait à Oskulos aucune chance d’en profiter.

Le diable est dans les détails, et Oskulos était un diable que Cillin ne pouvait pas se permettre de négliger même un instant.

La navette spatiale d’Oskulos arriva en volant. L’homme se retourna et sauta vers son véhicule.

Oskulos n’aimait pas battre en retraite, c’est pourquoi il se retourna et montra le dos à Cillin alors qu’il quittait cet endroit. Il n’avait pas peur que Cillin puisse l’attaquer par derrière ; il était difficile de déterminer si Oskulos était trop confiant ou prétentieux.

Quoi qu’il en soit, Cillin n’attaqua finalement pas Oskulos. Son propre corps était sur le point d’atteindre ses limites et il s’était injecté trois agents d’excitation de Rikulab afin de maintenir un état d’alerte élevé tout en évitant les attaques d’Oskulos. Rikulab lui avait dit que trois était la limite théorique qu’un être humain puisse supporter, et des gens comme Cary pouvaient au mieux supporter deux injections. Plus, et cela dépasserait la limite de l’utilisateur et les ferait exploser.

Oskulos sauta de la cime d’un arbre et entra par la porte juste au moment où elle s’ouvrait.

Avec le tempérament d’Oskulos, il n’utiliserait pas le système d’armes de la navette spatiale pour attaquer Cillin. Plus Oskulos détestait quelqu’un, plus il voulait le tuer de ses propres mains.

Cillin cracha la gorgée de sang qu’il retenait en regardant la navette spatiale voler vers le ciel. Le sang de Cillin n’excitait pas les lianes parce qu’il s’était injecté un vaccin. Le vaccin fonctionnait toujours dans son sang et il avait également vaporisé des agents autour de son corps. C’est pourquoi ni les lianes ni les parasites n’étaient attirés par Cillin.

Après le départ d’Oskulos, les lianes et les parasites changèrent de cible pour les lézards géants morts.

Cillin n’avait jamais pensé qu’il pourrait tuer Oskulos en une seule fois quand il avait fait son plan en premier lieu. Oskulos était peut-être une personne tordue qui n’obéissait qu’à ses propres lois, mais il était également un Star Rank Hunter. Ses prouesses individuelles étaient connues de tout le monde. Cillin avait une nette connaissance de l’écart entre lui et un Star Rank Hunter après le combat d’aujourd’hui.

Cillin s’assit à côté d’un lézard géant et expira une fois. Soudain, il leva les yeux vers le ciel et fit un sourire involontaire.


Ta chance aujourd’hui est absolument pourrie, Oskulos !

Oskulos avait mis la navette spatiale en mode pilote automatique après son entrée. Ensuite, il avait commencé le processus de récupération personnelle. Oskulos n’aimait pas utiliser des médicaments parce que son corps développait automatiquement sa propre résistance chaque fois qu’il supportait avec succès un certain type de drogue ou de toxine, perfectionnant ainsi encore plus sa constitution. Il aimait beaucoup ce sentiment.

Au moment où Oskulos se calmait et s’apprêtait à éjecter la toxine de son corps, il ouvrit brusquement les yeux et étendit son champ psycho-cinétique. Il s’enroula autour de toute sa navette spatiale.

Si Oskulos était dans son état normal, il aurait été en mesure de garantir absolument sa propre sécurité. Cependant, dans son état actuel, il était juste un peu trop faible pour empêcher le puissant piratage du système qui se propageait de petites zones à de grandes zones ; des propulseurs aux panneaux de contrôle !

Oskulos regarda d’un œil rigide une direction particulière où une navette spatiale surgit soudainement des nuages. Ce n’était autre que la navette du chat gris et de Czedow.

À l’heure actuelle, Oksulos devait défendre sa navette spatiale contre deux maîtres pirates. La seconde où le chat gris et Czedow franchiraient ses défenses, il perdrait le contrôle de sa navette spatiale au profit de ces deux ennemis.

Le chat gris attaquait la navette d’Oskulos alors que des caractères verts et brillants traversaient ses yeux, et Czedow travaillait aussi dur même si son apparence n’était pas aussi flashy. La tâche n’était pas facile car le champ psycho-cinétique d’Oskulos avait perturbé le champ magnétique autour de la navette spatiale, qui à son tour entravait leur travail.

Au sol, Cillin leva un micro-canon électromagnétique à main et le dirigea vers Oskulos. Il n’avait jamais pensé à utiliser cette arme contre lui jusqu’à présent car elle ne pourrait jamais se verrouiller sur quelqu’un de la capacité d’Oskulos. Mais maintenant, l’occasion de le faire était arrivée.

Si Oskulos s’éloignait du chemin du canon électromagnétique, il n’aurait pas l’énergie disponible pour continuer à se défendre contre Czedow et le chat gris. De la même manière, si Oskulos continuait à tenir le chat gris et Czedow à distance, il devrait risquer le bombardement.

Que vas-tu choisir alors, Oskulos ? Dans ton état actuel, tu ne peux faire qu’un des deux choix !

Un faisceau blanc vola directement vers la navette spatiale d’Oskulos. Au final, Oskulos choisit d’éviter l’attaque.

Malheureusement pour lui, le chat gris détruisit le système énergétique de la navette avant qu’il puisse enrouler son champ psycho-cinétique autour de son transport juste après l’avoir déplacé hors de la trajectoire de la frappe du canon.

Boum.

L’explosion qui s’ensuivit était si brillante qu’elle éclipsa même la lumière naturelle du soleil. Cela choqua les animaux au sol et les fit courir partout.

Cillin devait dire que le moment d’arrivée de Czedow et du chat gris était tout simplement trop parfait, ne laissant à Oskulos aucun temps pour récupérer. Si Oskulos avait pu récupérer même un peu de ses forces, il aurait eu la chance de s’échapper de cet endroit, mais le dieu de la chance n’était évidemment pas de son côté cette fois.

Cillin se souvint de Jiada. Lui avait-il dit cela parce qu’il avait déjà prédit ce résultat ?

Cillin courut vers le site de l’accident prévu alors que les restes explosant de la navette spatiale tombaient du ciel. Il ne pouvait pas se détendre à moins qu’il ne confirme qu’Oskulos soit vraiment mort.

La navette spatiale s’écrasa dans la forêt en brûlant. La petite averse d’avant n’atténua guère le feu qui continuait de brûler les arbres et d’évaporer toute l’eau à portée.

Une silhouette repoussa la plaque d’acier inégale au-dessus de sa tête et sortit du feu. Sa peau et ses vêtements étaient tous deux brûlés à en être noirs, mais le sang continuait à saigner anormalement de ses blessures malgré cela. Cette tournure soudaine des événements avait fait pénétrer la toxine encore plus profondément dans son corps, et ses vaisseaux sanguins s’étaient développés au point où ils menaçaient gravement sa vie. Ses blessures n’avaient pas beaucoup coagulé non plus.

Ce serait un euphémisme de dire qu’Oskulos était dans un triste état en ce moment. Personne ne pourrait croire que cette personne était le Loup Solitaire Oskulos qui terrorisait quiconque connaissait son nom.

Comme si aucune partie de son corps n’était blessée, Oskulos continuait à brandir sa lame froide et brillante. L’explosion n’avait rien changé à cela.

Oskulos tourna la tête un peu raidement dans une direction particulière et commença à marcher vers elle. Ses pas s’accélérèrent avant qu’il ne se précipite, déchirant ses blessures à chaque pas qu’il faisait. Logiquement, ce qu’il devait faire maintenant était de trouver un endroit calme pour récupérer le plus tôt possible. Il ne devait absolument pas bouger comme il le faisait en ce moment.

Mais sa propre vie n’inquiétait pas Oskulos. Quand il avait senti que cette proie rusée s’approchait de lui, la seule pensée qui lui restait était que cette proie devait mourir !

Cillin se retourna immédiatement et courut à la seconde où il remarqua l’activité d’Oskulos. Il ne pouvait vraiment pas imaginer comment celui-ci pouvait courir aussi vite qu’il le faisait dans son état actuel !

La distance entre les deux se raccourcissait constamment, même si Cillin avait déjà essayé de se glisser dans des endroits avec de nombreux arbres dans l’espoir qu’ils obstrueraient le chemin d’Oskulos. Mais même au bord de la mort, Oskulos restait incroyablement agile.

Il se déplaçait comme un fantôme noir dont la seule preuve qu’il avait traversé une zone était le sang sur le sol.

En ce moment, Oskulos se sentait comme un faucheur d’âmes qui était sorti des profondeurs de l’enfer lui-même. L’aura qui entourait son corps était pour le moins terrifiante.

Oskulos se rapprochait de plus en plus. Cillin pouvait déjà sentir ses cheveux se dresser de peur à cause de son approche.

Il ne pouvait pas s’échapper.

S’il ne pouvait pas s’échapper, alors…

Lorsque la lame d’Oskulos s’abattit sur Cillin, celui-ci se retourna brusquement et se dirigea vers son poursuivant à la place. Sa lame de poignet accéléra également pour abattre Oskulos.

Pu !

Deux types de bruits se chevauchèrent. Il était impossible de dire à qui appartenaient la chair et le sang qui jaillissaient partout.

Une blessure aussi profonde que dix centimètres et plus s’étendait de l’épaule gauche de Cillin à sa poitrine.

La lame de poignet de Cillin était collée sur le cou d’Oskulos.

Ploc ! Ploc !

De grosses gouttelettes de sang tombaient du corps de Cillin et d’Oskulos.

Cillin avait voulu couper la tête entière d’Oskulos, mais il n’avait jamais imaginé que son cou serait si dur qu’il ne pourrait pas le trancher. Il avait seulement réussi à ouvrir une blessure, et la lame y était même coincée et ne bougeait pas. La bonne nouvelle était que son artère carotide avait été sectionnée.

La quantité de sang projetée hors de l’artère était faible. C’était la quantité de sang qu’Oskulos avait perdu au point où sa tension artérielle était sur le point de glisser vers le bas de la ligne finale. Mais même alors, il avait encore eu la force de balancer sa lame une fois vers Cillin !

Une énorme griffe pénétra le cœur d’Oskulos et sortit directement de sa poitrine, tandis que deux paires de mains agrippèrent la lame d’Oskulos. L’une d’elles appartenait à Cillin, et l’autre à Czedow.

Si les mains de Czedow n’avaient pas été là pour tenir la lame, la frappe d’Oskulos aurait déjà coupé Cillin en deux. Si la griffe du chat gris n’avait pas pénétré son cœur, Oskulos aurait eu la force de la balancer une deuxième fois.

C’était une victoire suspendue à un fil, où même un seul facteur manquant aurait entraîné la mort de Cillin.

Pu !

Le chat gris attrapa la tête d’Oskulos et l’écrasa comme une pastèque.

Malgré la perte de son cœur et de sa tête, Oskulos continua à se tenir droit comme une statue. Les mains qui tenaient la lame tremblèrent une fois, mais ne cédèrent jamais. Il tenait fermement l’arme comme si elle allait magiquement prendre vie et se balancer à nouveau sur Cillin.

Oskulos était une figure légendaire. Il n’appartenait à aucun pouvoir et il n’empruntait la force d’aucune organisation. Il avait traversé seul tous les obstacles de sa vie et plus de la moitié des groupes violents, et des organisations clandestines qui existaient dans l’AG avaient son ombre derrière elles. En fait, on pouvait dire qu’Oskulos les avait créées en les obligeant à prendre le pouvoir des corps froids et morts de leurs aînés et à se transformer en organisations souterraines spéciales de l’AG.

Mais Oskulos n’avait jamais arrêté ses pas pour personne dans le sillage de son existence. C’était le Loup Solitaire qui était couvert de sang, et qui s’en allait tout de même.

Une personne comme lui vivant à une époque comme celle-ci n’était prédestinée à terminer sa vie que par une tragédie. Même s’il n’était pas mort par les mains de Cillin aujourd’hui, il aurait péri par les mains des militaires ou des politiciens retors de toute manière.

La raison pour laquelle Oskulos avait été autorisé à exister était afin que les dirigeants de ces puissances souterraines puissent être contrôlés. Ces gens ne craignaient ni l’armée ni les quatre Grands Régiments de Hunters. Il n’y avait qu’une seule personne qu’ils craignaient, et cette personne était Oskulos. Mais maintenant qu’Oskulos était parti, tous les pouvoirs clandestins allaient bientôt tomber dans le chaos. Qu’arriverait-il à l’AG lorsque ce jour arriverait ?

Cillin gisait affalé sur le sol. Bien qu’Oskulos ne soit pas parvenu à en finir avec Cillin lors de sa dernière frappe, il lui avait quand même porté un coup sévère. Si quelqu’un d’autre avait pris le coup à sa place, il serait peut-être déjà mort.

Le chat gris repoussa l’Oskulos sans tête et revint à sa forme biologique. Il se précipita alors vers Cillin et courut autour de lui.

« Ça va, Cillin ? Vas-tu mourir ? As-tu besoin d’une transfusion sanguine ? Veux-tu… »

Czedow vaporisa un médicament sur les blessures de Cillin. Il ne pouvait pas se tromper en arrêtant le saignement en premier.

« C’est bon, laisse-moi juste pour l’instant. Je vais récupérer tout seul. »

Après avoir dit cela, Cillin ferma les yeux et eut l’air d’être entré dans un profond sommeil.

Le chat gris s’assit à côté de lui avant de le regarder une fois. Puis, il se rapprocha prudemment de lui et écouta son pouls et sa respiration pendant un petit moment. Ses oreilles s’affaissèrent juste après l’inspection : il ne semblait pas que Cillin aille bien.

Il enroula sa queue un peu abattu avant de se souvenir soudain de quelque chose. Ensuite, le chat gris courut rapidement vers le corps auquel il venait de donner un coup de pied.

Oskulos tenait toujours sa lame fermement comme avant.

Le son de la chair déchirée se fit entendre pendant un moment, suivi par quelques ondulations d’énergie. Il y eut un coup avant que la voix frustrée du chat gris ne retentisse.

« Miaou ! Qu’est-ce que c’est que cette lame ! »

2 commentaires

  1. Faîtes vos jeux, quel est le secret de cette lame :

    1- Ce n’est pas une lame
    2- Son alliage ressemble à la version cyborg de Wheeze
    3- Elle est imperméable, parfait contre la pluie « sale »
    4- Elle a des motifs inapproprié, montrant la passion d’Oskulos pour les ******
    5- autre…

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