Chapitre 150 - Je lui filerai un coup de pied comme ça, puis je le botterai comme ça, et ensuite je lui filerai une bonne raclée !

Dans le district A du secteur H, il y avait une planète plus de cinq fois plus grande que la planète Zafia, la planète Ouroke.

Dans la langue du secteur H, Ouroke voulait dire ‘éternel’. Cinquante pour cent de cette planète était composée de mers et son habitabilité planétaire était classée au niveau A. Son environnement terrestre était extrêmement bon. La planète Ouroke était également la capitale du Secteur H et en contrôlait la politique, les entreprises, l’éducation, les médias, etc. Plusieurs grandes familles possédaient des branches administratives sur cette planète. On pouvait donc constater l’importance de la planète dans le secteur H.

Dans un certain bâtiment d’une hauteur de mille mètres dans une certaine zone métropolitaine de la planète Ouroke.

La hauteur de ce bâtiment n’était pas vraiment impressionnante sur cette planète, et il y avait beaucoup de bâtiments dans la région métropolitaine qui étaient plus grands que cela. Cependant, il n’y avait personne sur cette planète qui négligerait ce bâtiment. En réalité, l’influence de ce bâtiment plutôt modeste sur la planète Ouroke était absolument parmi les trois premières.

Le bâtiment occupait une quantité énorme de terrain et semblait également très élégant. De temps en temps, des voitures volantes, des véhicules de transport et d’autres véhicules approchaient, s’arrêtaient et quittaient ce bâtiment, lui donnant une apparence animée.

En ce moment, à l’intérieur d’un certain dernier étage de l’immeuble.

Un petit vieillard aux cheveux blancs coiffés d’une mince queue de cheval marchait vers l’avant, les mains derrière le dos. Il ne mesurait environ qu’un mètre soixante, mais malgré son âge avancé, il semblait anormalement fougueux et se tenait le dos bien droit.

Il y avait une porte à l’avant et il y avait des gardes qui s’amusaient l’un avec l’autre à côté de la porte. Quand ils virent le petit bonhomme approcher, ils retirèrent immédiatement leurs sourires et redressèrent leur posture. Ils contractèrent avec force leur visage gai en un visage qui ressemblait à un patient souffrant de paralysie du nerf facial. L’atmosphère laxiste s’était rapidement transformée en une atmosphère de sérieux et de respect.

« Le jeune maître est-il à l’intérieur ? » Demanda le petit vieillard.

Le ton du petit vieillard était doux, et on pouvait même sentir la bonne volonté et la désinvolture émanant de lui. Cependant, les personnes qui gardaient la porte ne se détendirent pas le moins du monde. Ils continuèrent à se tenir parfaitement droits avec le visage tendu, dégageant un vague air d’intimidation.

« Oui, monsieur. Le jeune maître fait sa sieste de l’après-midi en ce moment ! » Lui répondit un des gardes d’une voix puissante.

Le petit vieillard jeta un coup d’œil à la couleur du ciel à l’extérieur. C’était déjà presque le soir, n’est-ce pas ? Quelle sieste d’après-midi ?

Cependant, le petit vieil homme ne réfléchit pas plus que ça au problème. Il fixa les hommes aux muscles tendus et leur jeta un coup d’œil de haut en bas avec des yeux qui ressemblaient à des scanners. C’était comme s’il pouvait voir à travers eux.

« Mm, la forme de vos muscles faciaux est très bien tendue. Aiguisez un peu plus votre regard et ajustez un peu votre posture. Elle ne doit pas être raide… Bien. Très bien. Conservez cette apparence imposante lorsque quelqu’un se présente à l’avenir et gagnez quelques points d’apparence. Sinon, si vous continuez à vous amuser avec le jeune maître comme ça, vos points d’apparence seront entièrement déduits. En outre, sortez les choses dans vos poches. Vous ne gardez pas de collations en tenue d’apparat. »

Ici, les points étaient proportionnels au salaire. Plus on déduisait de points, moins on gagnait en salaire. Par conséquent, le regard des gardes devint plus net quand ils entendirent ces paroles.

Le petit vieil homme était celui qui payait leur salaire après tout.

Le petit vieillard hocha la tête avec satisfaction et après avoir inséré le code d’accès et les données de vérification, il ouvrit la porte et pénétra à l’intérieur.

Au moment où le vieil homme entra dans la pièce, les gardes près de la porte se remirent immédiatement à s’amuser. Cependant, ils avaient écouté le petit vieil homme et mirent les collations de leurs poches dans un placard pas très loin.

C’était un grand bureau et à la seconde où quelqu’un entrait dans la pièce, il voyait une grande table de bureau, une armoire et une table à classer. Il y avait aussi un aquarium à côté de l’installation avec toutes sortes de poissons étranges nageant à l’intérieur, ajoutant beaucoup de vivacité à cette pièce.

Le petit vieillard ne jeta même pas un coup d’œil au bureau avant de se diriger droit vers une petite porte à côté de celui-ci. Il y avait un salon derrière la pièce.

Contrairement au salon des autres bureaux, ce salon était très grand. Il était même plus grand que le bureau extérieur et était équipé d’armoires à boissons alcoolisées, de comptoirs de bar, de lecteurs multimédias, de consoles de jeux, d’armoires et ainsi de suite. Il y avait aussi un grand lit. Il était évident que le maître de cette pièce savait profiter de la vie.

Mais si quelqu’un devait signaler ce qui attirait le plus l’attention dans la pièce, c’était bien le canapé.

C’était un canapé en forme de coquille ; une grande coquille qui avait été vidée et transformée en un canapé. Le prix de ce canapé à lui seul était comparable à celui d’un aéronef.

Si la personne qui se trouvait à l’intérieur de ce canapé était une belle dame, alors naturellement, cela ajouterait à l’esthétique de la scène. Malheureusement, c’était un mec qui était allongé sur le canapé et ses cheveux étaient aussi décoiffés qu’un nid de poule ; il portait un débardeur, un caleçon large et une paire de pantoufles qui pendaient sur ses jambes avec un objet suspect collé au bas. Le mec était allongé sur le canapé haut de gamme et dormait dans une position qui ne ressemblait vraiment pas du tout à une position de sommeil à vrai dire. Sa salive coulait le long des bords du coussin doux du canapé et sur le sol, formant une grande flaque.

Le petit vieil homme n’était plus du tout surpris par la situation devant lui. En fait, il était heureux que la personne ne ronfle pas aujourd’hui. Mais lorsque son regard se posa sur les pantoufles qui pendaient au-dessus des jambes de la personne, il ne put s’empêcher de remuer un sourcil. Il se souvenait de les avoir jetées quelques centaines de kilomètres au loin dans la mer hier.

Secouant la tête avec un sourire amer, le petit vieillard se dirigea vers la personne. Il n’essaya pas de lui crier dessus pour l’éveiller. Au lieu de cela, il appuya sur un bouton du couvercle du canapé.

Pan !

Les coquilles grandes ouvertes en forme de pétale du canapé se plièrent soudainement. En raison de sa posture de sommeil irrégulière, les bras et les jambes de la personne, laissés coincés sur le côté du canapé, furent pincés par les coquilles.

S’il s’agissait d’une personne ordinaire, elle aurait déjà été séparé en plusieurs segments. Cependant, non seulement la personne sur le canapé était parfaitement en forme, mais elle ne réagissait pas du tout au stimulus.

Le petit vieil homme appuya de nouveau sur le bouton, et les coquilles s’ouvrirent et se replièrent une fois de plus.

Là encore, pas de réaction.

Il appuya à nouveau.

Et encore.

Ce ne fut qu’à la dixième fois que la personne allongée sur le canapé se contracta lentement. Le petit vieillard retira finalement son doigt du bouton.

La personne sur le canapé s’assit lentement et cligna des yeux de confusion. Après avoir gratté ses cheveux en forme de nid, essuyé la salive du coin de sa bouche avec le dos de sa main et essuyé ladite salive sur son débardeur, il se tourna pour regarder le petit vieil homme. Quand sa vision s’éclaircit et qu’il vit qui c’était, il se contracta la bouche et leva une jambe pour donner un coup de pied vers un bouton à côté du canapé.

Tout le monde appuie sur les boutons avec les mains, mais ce jeune maître était différent en ce sens qu’il avait l’habitude de leur donner des coups de pied. Une jambe était plus longue qu’un bras et cela lui épargnait des ennuis. Il n’avait pas besoin de bouger son cul pour une si courte distance, et pour le moment il ne voulait littéralement pas s’emmerder à faire un seul pas.

Un bol de soupe chaude, de viande fraîchement cuite au four et de substances minérales déjà versées dans un verre furent portés sur un plateau et servis proprement par un robot sur la table à manger qui était apparue devant le canapé.

Le petit vieil homme ne dit rien alors qu’il regardait la personne soulever paresseusement sa vaisselle et attaquer son repas. C’est parce qu’il savait que ce jeune maître avait l’habitude de manger juste après son réveil, et si vous vous mettiez à lui parler pendant qu’il mangeait, il rejetait chaque parole que vous prononciez hors de son cerveau sans se souvenir d’un seul point.

Après avoir fini de manger, le jeune maître leva finalement les paupières et regarda le nouveau venu. « Qu’est-ce que c’est maintenant ? »

« Nos hommes sur la planète Zafia ont fait leur rapport. Les hommes de Wiesen ont échoué. »

« Il n’est pas nécessaire de parler de ce qui était à prévoir. » La personne assise sur le canapé posa son verre et regarda le petit vieil homme. « Vous savez, M. Berzett, ou devrais-je vous appeler papy Ber ? M’avez-vous sérieusement réveillé de mes beaux rêves pour cette bagatelle ? »

« Papy Ber ? Je suis flatté, mais votre père me donnerait en pâture aux bêtes géantes des grands fonds si vous m’appelez comme ça. » Berzett répondit avec un sourire, mais il le retira immédiatement et déclara : « Pascado a été découvert. Les autres risquent également d’être exposés. À tout le moins, la famille Feniers sait qu’un quatrième pouvoir est intervenu dans l’opération. Bien sûr, ils ne savaient pas que nous étions ce quatrième pouvoir. »

« Ah ? » La personne sur le canapé a dit en tournant son verre de vin : « C’est inattendu. Penser que Pascado serait exposé avec ses capacités. »

Le nom Pascado signifiait ‘poisson’ dans la langue du secteur H. Lorsque Pascado se cachait dans un banc, même un scanner pouvait à peine l’identifier.

Il ne serait pas étrange que Castella et Kirk aient deviné qu’il y avait d’autres dresseurs qui soient intervenus après la fin de l’attaque. Après tout, ni l’un ni l’autre n’étaient de simples personnages, et ils pouvaient le découvrir facilement après une analyse minutieuse. Le problème était que Pascado avait été découvert et que cette exposition précoce perturbait certains des plans qu’ils avaient élaborés précédemment.

« Devrions-nous les rappeler ? » Demanda le petit vieillard.

« Bien entendu. Comme ils ont été découverts aussi tôt, ils ne seront pas très utiles même s’ils continuaient à rester sur la planète Zafia. Annulez les opérations suivantes et faites-les rentrer à la maison. »

« Très bien. » Après une pause, Berzett reprit : « Selon les nouvelles et le compte-rendu de la mission qu’ils ont livré, la personne qui a découvert que Pascado n’était pas de la famille Feniers. C’était un jeune homme appelé Cillin… »

« POUAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHH—— »

 

Le jeune homme qui était allongé paresseusement sur le canapé et écoutait le rapport de Berzett cracha l’eau dans sa bouche. Il renversa même la table à manger parce qu’il était trop excité.

Après quelques bruits de cliquetis, la personne ignora les taches sur son corps et sauta sur le canapé. Il courut juste devant Berzett et le regarda droit dans les yeux en disant presque mot par mot : « Répétez ce que vous venez de dire. Quel est le nom de la personne qui a découvert Pascado ? »

« Jeune maître, d’après les données fournies, il s’appelle Cillin. Il a environ vingt ans. »

« L’enfoiré de son grand-père ! »

« Jeune maître Lung, s’il vous plaît, faites attention à vos manières. » Berzett dut le lui rappela de vive voix. Cela étant dit, cela faisait combien de temps que son jeune maître avait explosé en utilisant un langage grossier après avoir repris le travail ici ?

Oui. Ce mec en débardeur et en caleçon qui avait une image de zéro absolu n’était autre que le jeune maître Lung Andrea. Parmi toutes les personnes qui voulaient traîner Cillin à l’air libre et lui coller une raclée, Lung et Knight devaient être parmi les premiers. Depuis près de trois ans, Cillin n’avait donné aucune nouvelle. Il serait donc encore plus étrange de ne pas s’énerver après avoir entendu ce nom sortir de nulle part.

Dans les yeux du jeune maître Lung, l’élégance et l’étiquette ou quoi que ce soit n’étaient que du spectacle pour des étrangers. Quel était l’intérêt de l’étiquette s’il n’y avait pas d’étranger là maintenant ?

Lung tourna en rond plusieurs fois avant de demander : « Avons-nous des images ? »

« Oui, mais elles sont peu nombreuses et, comme le temps est compté, nous n’avons pas réussi à enquêter en détail sur ce gars nommé Cillin. Nous savons seulement qu’il a rencontré Castella au ‘petit jardin’ de la famille Fenier dans le secteur X. » Berzett appela l’image en disant cela.

Le fait que Cillin et Tang Qiuqiu soient membres de l’Escadron Six B de la Vanguard n’était connu que de Castella et de plusieurs autres personnalités clé. Personne d’autre n’était au courant.

Lung fronça les sourcils et regarda l’image pendant un long moment. Puis il désigna la personne que Berzett avait fait apparaître et demanda : « Qui est cet idiot à l’air stupide ? »

« C’est Cillin. » Répondit Berzett.

L’expression de Lung était étrange : « Est-ce qu’il a fait une chirurgie plastique complète du visage ? Quelle perte ; son apparence continue à devenir de plus en plus moche. Il a l’air beaucoup plus costaud que par le passé… Je ne peux pas vérifier si c’est vraiment lui en se basant uniquement sur cette image. Je peux cependant l’identifier si je le vois en personne. »

Cela étant dit, la seule personne qui avait découvert Pascado et qui s’appelait Cillin était probablement lui et personne d’autre.

Après un moment de silence, Lung dit à Berzett : « N’y a-t-il pas une planète dans le district T du secteur H pour laquelle nous recherchons un développement conjoint avec une autre famille ? Appelons la famille Feniers pour envoyer quelqu’un et discuter des conditions de la collaboration. »

« Mais jeune maître, vous venez de confirmer la famille Evangel comme notre partenaire de collaboration hier… »

« Changez ça. Nous n’avons pas encore signé le contrat n’est-ce pas ? Il y a une autre collaboration dix jours plus tard. Au pire, nous accordons la priorité à la famille Evangel en guise de compensation. » Lung n’y prêtait aucune attention.

« D’accord, je vais contacter Kirk immédiatement. »

Après le départ de Berzett, Lung farfouilla dans son armoire. Il se souvenait d’avoir acheté une paire de gants de boxe l’année dernière.

Quand il avait quitté Seven Lights, Lung avait promis à Knight que la prochaine fois qu’il verrait Cillin, il lui filerait un coup de pied comme ça, puis il le botterait comme ça, et ensuite il lui filerait une bonne raclée !

 

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